Des chimpanzés aux fourmiliers – Le monde excentrique des animaux de compagnie des célébrités

9. Le Guépard de Phyllis Gordon

Vivre sous les feux de la rampe implique généralement un sens du drame, et l’actrice britannico-américaine Phyllis Gordon n’y est pas étrangère. Cependant, le choix peu conventionnel de ses animaux de compagnie donne une image assez particulière, défiant les limites de l’excentricité. Un exemple frappant est celui de son guépard, qui n’est pas le genre d’animal que l’on s’attendrait à voir se promener dans les rues animées de Londres. Pourtant, contre toute attente, Phyllis a choisi de le faire, transformant une rue commerçante londonienne ordinaire en un safari sauvage impromptu. Ce spectacle, bien qu’indéniablement intriguant, présentait une image plutôt inquiétante du bien-être des animaux.

Les guépards, connus pour être des créatures extrêmement nerveuses, s’épanouissent dans les plaines sauvages, loin des bruits de l’homme. Leur physiologie et leur psychologie ne sont pas conçues pour le chaos et la cacophonie de la ville. Par conséquent, faire parader votre guépard au milieu de l’agitation risque de le stresser et de l’angoisser inutilement. Ce mépris des instincts naturels et du confort de l’animal, tout cela au nom du divertissement, jette une ombre sur l’image glamour de l’actrice.

Les exploits audacieux de Gordon avec ses animaux non conventionnels ont fait d’elle un personnage fascinant, mais ces histoires mettent également en lumière un aspect troublant de la possession d’animaux exotiques. Qu’il s’agisse de promener un guépard nerveux dans une rue animée ou de prendre la décision imprudente de transporter un singe dans son sac à main à l’entrée d’un restaurant, ses actes nous rappellent que la frontière entre excentricité et responsabilité est ténue. Aussi intrigantes soient-elles, ces histoires soulignent la nécessité de comprendre et de respecter les besoins et le confort de nos compagnons animaux.